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Sylvain
asdepique a écrit :

[citation=Sylvain] Déclaration de Marie-George Buffet, secrétaire nationale du Parti communiste français

Interrogé à propos de l’article de loi glorifiant le prétendu "rôle positif de la colonisation", le Premier ministre a fait jeudi 8 décembre de grandes déclarations larmoyantes.

Il n’a rien fait à deux reprises, pour éviter le vote puis le maintien de cet article. Il ne propose rien pour y revenir.

Nous ne nous payerons pas de mots !

Au nom de la dignité de millions d’hommes et de femmes d’hier, d’aujourd’hui et de demain, nous demandons l’abrogation immédiate de cet article, comme nous l’avions demandé dès juin 2005. La loi du 23 février 2005 est une indignité faite au peuple français. Les humiliations n’ont que trop duré. L’attitude des députés de la majorité et du gouvernement attire la honte sur notre pays.

Non. On ne peut pas prétendre que le colonialisme eut « un rôle positif ». Ce n’est pas seulement un mensonge historique éhonté. C’est aussi l’affirmation consternante d’un révisionnisme colonialiste.

Comment peut-on parler de « rôle positif » à propos des crimes monstrueux du colonialisme français, du système implacable de domination, de la répression meurtrière, de la torture, des humiliations infligées à des peuples entiers, le pillage des richesses... bref, de ce mécanisme terrible et coupable de l’histoire de l’Empire français Lorsque la droite française agit ainsi, elle ressemble à s’y méprendre à cette extrême droite nauséabonde et nostalgique qui cherche les moyens de nourrir les haines du passé et le mépris de ceux qu’elle appelait les « indigènes ».

Je veux affirmer la solidarité des communistes français avec toutes les forces, en métropole, dans les départements d’Outre Mer, qui agissent contre la loi coloniale de février 2005. Le recul imposé à Nicolas Sarkozy par les mobilisations aux Antilles est une première leçon.

Je pense aussi à nos camarades, à nos amis, à toutes celles et ceux qui ont eu le courage, hier, de combattre le colonialisme et d’affirmer leur solidarité avec les peuples qui en furent les victimes. Ils l’ont fait souvent au prix de leur liberté. Ils ont été mis pour cela « à la question »... ou contre un mur. C’est aussi la dignité et la mémoire de ces hommes et de ces femmes d’honneur qu’une majorité de droite française aura ainsi bafouées.

La loi du 23 février 2005 est aussi une flétrissure de l’image de la France à l’extérieur. Que les majorités de droite des deux chambres du Parlement français nous disent maintenant ce qu’elles pourront bien répondre aux deux Assemblées algériennes, l’Assemblée nationale populaire et le Conseil de la Nation, qui ont toutes deux condamné cette loi, refusant ce grave précédent, se demandant comment peut-on glorifier « une présence coloniale coupable de massacres » et rejetant cette « tentative de falsification de l’histoire ».

Il y a, vis-à-vis de tous les peuples des pays qui furent des colonies du nôtre, un devoir de respect national, et de responsabilité. Les autorités françaises devraient maintenant présenter leurs excuses.

Cet acte grave s’accompagne d’une addition de mesures insupportables qui agressent les migrants, et de stigmatisations au sein-même de notre pays comme en témoigne la colère d’une jeunesse que l’on ne reconnaît pas. Ces actes à connotation franchement raciste, mettent en péril la solidité d’un Etat de droit fier de ses lois et de ses valeurs universelles, d’un Etat ouvert sur le monde, les nations et les cultures du monde.

Cette vision-là d’une France humaniste porteuse de la garantie des droits humains fondamentaux... c’est un combat auquel nous ne dérogerons pas.



on s'en fout de tout ça : colonialisme et cie .

c'est du passé : les français sont préoccupés par les pbs quotidiens : logement travail santé etc ..

Il faut vraiment avoir déconnecté des réalités ou être payé à ne rien faire comme certains députés ou certains syndiqués de l'Education Natioanle pour mener des discussions stériles sur le passé colonial ...

C'est du gaspillage d'argent public que de mener ainsi des discussions et des débats stériles , à dix milles lieues des problèmes des français .[/citation]

Ce sujet vous dérange asdepique ???
Membre désinscrit
Sylvain a écrit :

Déclaration de Marie-George Buffet, secrétaire nationale du Parti communiste français

Interrogé à propos de l’article de loi glorifiant le prétendu "rôle positif de la colonisation", le Premier ministre a fait jeudi 8 décembre de grandes déclarations larmoyantes.

Il n’a rien fait à deux reprises, pour éviter le vote puis le maintien de cet article. Il ne propose rien pour y revenir.

Nous ne nous payerons pas de mots !

Au nom de la dignité de millions d’hommes et de femmes d’hier, d’aujourd’hui et de demain, nous demandons l’abrogation immédiate de cet article, comme nous l’avions demandé dès juin 2005. La loi du 23 février 2005 est une indignité faite au peuple français. Les humiliations n’ont que trop duré. L’attitude des députés de la majorité et du gouvernement attire la honte sur notre pays.

Non. On ne peut pas prétendre que le colonialisme eut « un rôle positif ». Ce n’est pas seulement un mensonge historique éhonté. C’est aussi l’affirmation consternante d’un révisionnisme colonialiste.

Comment peut-on parler de « rôle positif » à propos des crimes monstrueux du colonialisme français, du système implacable de domination, de la répression meurtrière, de la torture, des humiliations infligées à des peuples entiers, le pillage des richesses... bref, de ce mécanisme terrible et coupable de l’histoire de l’Empire français Lorsque la droite française agit ainsi, elle ressemble à s’y méprendre à cette extrême droite nauséabonde et nostalgique qui cherche les moyens de nourrir les haines du passé et le mépris de ceux qu’elle appelait les « indigènes ».

Je veux affirmer la solidarité des communistes français avec toutes les forces, en métropole, dans les départements d’Outre Mer, qui agissent contre la loi coloniale de février 2005. Le recul imposé à Nicolas Sarkozy par les mobilisations aux Antilles est une première leçon.

Je pense aussi à nos camarades, à nos amis, à toutes celles et ceux qui ont eu le courage, hier, de combattre le colonialisme et d’affirmer leur solidarité avec les peuples qui en furent les victimes. Ils l’ont fait souvent au prix de leur liberté. Ils ont été mis pour cela « à la question »... ou contre un mur. C’est aussi la dignité et la mémoire de ces hommes et de ces femmes d’honneur qu’une majorité de droite française aura ainsi bafouées.

La loi du 23 février 2005 est aussi une flétrissure de l’image de la France à l’extérieur. Que les majorités de droite des deux chambres du Parlement français nous disent maintenant ce qu’elles pourront bien répondre aux deux Assemblées algériennes, l’Assemblée nationale populaire et le Conseil de la Nation, qui ont toutes deux condamné cette loi, refusant ce grave précédent, se demandant comment peut-on glorifier « une présence coloniale coupable de massacres » et rejetant cette « tentative de falsification de l’histoire ».

Il y a, vis-à-vis de tous les peuples des pays qui furent des colonies du nôtre, un devoir de respect national, et de responsabilité. Les autorités françaises devraient maintenant présenter leurs excuses.

Cet acte grave s’accompagne d’une addition de mesures insupportables qui agressent les migrants, et de stigmatisations au sein-même de notre pays comme en témoigne la colère d’une jeunesse que l’on ne reconnaît pas. Ces actes à connotation franchement raciste, mettent en péril la solidité d’un Etat de droit fier de ses lois et de ses valeurs universelles, d’un Etat ouvert sur le monde, les nations et les cultures du monde.

Cette vision-là d’une France humaniste porteuse de la garantie des droits humains fondamentaux... c’est un combat auquel nous ne dérogerons pas.



on s'en fout de tout ça : colonialisme et cie .

c'est du passé : les français sont préoccupés par les pbs quotidiens : logement travail santé etc ..

Il faut vraiment avoir déconnecté des réalités ou être payé à ne rien faire comme certains députés ou certains syndiqués de l'Education Natioanle pour mener des discussions stériles sur le passé colonial ...

C'est du gaspillage d'argent public que de mener ainsi des discussions et des débats stériles , à dix milles lieues des problèmes des français .
jeremyurf
jeremyurf a écrit :

il faut absolument abrogé cette loi de tte maniere je pense que cela ne va pas tarder



Sylvain a écrit :

Rendez-vous tous sur la pétition à signer en ligne ! Je l'ai déjà signée et je vous encourage à le faire dès maintenant.

C'est ici.


sa y est j ai signe
Sylvain
jeremyurf a écrit :

il faut absolument abrogé cette loi de tte maniere je pense que cela ne va pas tarder



Rendez-vous tous sur la pétition à signer en ligne ! Je l'ai déjà signée et je vous encourage à le faire dès maintenant.

C'est ici.

jeremyurf
il faut absolument abrogé cette loi de tte maniere je pense que cela ne va pas tarder
Sylvain
enael a écrit :

C'est une connerie, cette loi.
Depuis quand les politiciens peuvent écrire l'Histoire???

Chez moi, ça s'appelle du révisionnisme...


C'est aussi pour ça qu'il faut l'abroger !
enael
C'est une connerie, cette loi.
Depuis quand les politiciens peuvent écrire l'Histoire???

Chez moi, ça s'appelle du révisionnisme...
Sylvain
Déclaration de Marie-George Buffet, secrétaire nationale du Parti communiste français

Interrogé à propos de l’article de loi glorifiant le prétendu "rôle positif de la colonisation", le Premier ministre a fait jeudi 8 décembre de grandes déclarations larmoyantes.

Il n’a rien fait à deux reprises, pour éviter le vote puis le maintien de cet article. Il ne propose rien pour y revenir.

Nous ne nous payerons pas de mots !

Au nom de la dignité de millions d’hommes et de femmes d’hier, d’aujourd’hui et de demain, nous demandons l’abrogation immédiate de cet article, comme nous l’avions demandé dès juin 2005. La loi du 23 février 2005 est une indignité faite au peuple français. Les humiliations n’ont que trop duré. L’attitude des députés de la majorité et du gouvernement attire la honte sur notre pays.

Non. On ne peut pas prétendre que le colonialisme eut « un rôle positif ». Ce n’est pas seulement un mensonge historique éhonté. C’est aussi l’affirmation consternante d’un révisionnisme colonialiste.

Comment peut-on parler de « rôle positif » à propos des crimes monstrueux du colonialisme français, du système implacable de domination, de la répression meurtrière, de la torture, des humiliations infligées à des peuples entiers, le pillage des richesses... bref, de ce mécanisme terrible et coupable de l’histoire de l’Empire français Lorsque la droite française agit ainsi, elle ressemble à s’y méprendre à cette extrême droite nauséabonde et nostalgique qui cherche les moyens de nourrir les haines du passé et le mépris de ceux qu’elle appelait les « indigènes ».

Je veux affirmer la solidarité des communistes français avec toutes les forces, en métropole, dans les départements d’Outre Mer, qui agissent contre la loi coloniale de février 2005. Le recul imposé à Nicolas Sarkozy par les mobilisations aux Antilles est une première leçon.

Je pense aussi à nos camarades, à nos amis, à toutes celles et ceux qui ont eu le courage, hier, de combattre le colonialisme et d’affirmer leur solidarité avec les peuples qui en furent les victimes. Ils l’ont fait souvent au prix de leur liberté. Ils ont été mis pour cela « à la question »... ou contre un mur. C’est aussi la dignité et la mémoire de ces hommes et de ces femmes d’honneur qu’une majorité de droite française aura ainsi bafouées.

La loi du 23 février 2005 est aussi une flétrissure de l’image de la France à l’extérieur. Que les majorités de droite des deux chambres du Parlement français nous disent maintenant ce qu’elles pourront bien répondre aux deux Assemblées algériennes, l’Assemblée nationale populaire et le Conseil de la Nation, qui ont toutes deux condamné cette loi, refusant ce grave précédent, se demandant comment peut-on glorifier « une présence coloniale coupable de massacres » et rejetant cette « tentative de falsification de l’histoire ».

Il y a, vis-à-vis de tous les peuples des pays qui furent des colonies du nôtre, un devoir de respect national, et de responsabilité. Les autorités françaises devraient maintenant présenter leurs excuses.

Cet acte grave s’accompagne d’une addition de mesures insupportables qui agressent les migrants, et de stigmatisations au sein-même de notre pays comme en témoigne la colère d’une jeunesse que l’on ne reconnaît pas. Ces actes à connotation franchement raciste, mettent en péril la solidité d’un Etat de droit fier de ses lois et de ses valeurs universelles, d’un Etat ouvert sur le monde, les nations et les cultures du monde.

Cette vision-là d’une France humaniste porteuse de la garantie des droits humains fondamentaux... c’est un combat auquel nous ne dérogerons pas.
 
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