Qui sème la misère récolte la colère !
 
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Sylvain
Selon moi, ceux qui ont tiré leur épingle du jeu sont dans l'ordre :

- les étudiants et lycéens,
- la LCR
- le PCF
- le PS

et je dois ajouter malheureusement Sarko-Kärcher !

Rappelons nous que nous avons gagné une bataille mais certainenemt pas la guerre ...
thomasm
Au dela des discours partisans, il convient de se poser une vrai question sur cette crise :
- Qui en sort vainqueur ?
- Qui en sort vaincu ?

Nicolas Sarkozy a su ne pas sortir la tête au mauvais moment, sans pour autant se détacher de son éléctorat néo-liberale. En effet, il a soutenu le CPE et se charge de sa mise à mort. Il tente ainsi de contenter les liberaux en exprimant son soutien entier au CPE et en déclarant garder l'essentiel du contrat et il tente egalement de seduire la gauche de la droite (UDF, Villepinistes, Radicaux de droite...) en tuant le CPE dans les faits (si c'est ce qu'il se decide à faire). Pensez vous que c'est une strategie gagnante ?

Dominique de Villepin, quand a lui, a, en sortant le 49.3, tenté d'affirmer son autorité. Il a ainsi fait en sorte de séduire les plus liberaux en proposant un CPE néo-liberal et une loi sur l'égalité des chances tout benef pour les patrons. Par la même occasion, il a tenté de plaire aux jeunes des banlieues qui s'étaient révoltées en Novembre 2005. Ce fut un echec cuisant puisque ceux-là même ont refusé le CPE, de même ques les étudiants, les salariés, les lycéens et même quelques collegiens. L'organisation syndiacle des grandes entreprises lui a été fatal. Les syndicats étant plus absents dans les PME, le CNE était passé sans trop de problemes, mais là, ce fut un echec Les liberaux ont pû être séduits par le jusqu'au-boutisme de Villepin, mais cet éléctorat minoritaire suffira t-il ? Est-il grillé pour 2007 ou lui reste t-il un éspoir ?

Jacques Chirac, en tentant de jouer les médiateurs, s'est exprimé tard sur le CPE, et sa réaction n'a pas été apprécie par les anti-CPE les plus virulants. Cependant, peut-être que des sympatisants de partis modérés, comme l'UDF, ont apprécié l'attitude du Président, qui a prétendu avoir entendu la rue.

A gauche, et en particulier au Parti Socialiste, on a tiré profit de cette crise alors que les guerres de succession post-21 avril continuaient à resonner. Seulement, aucune individualité n'a réussit à se degager. Ségolene Royale, mis à part son intervention au 20h de TF1 le 6 avril, n'a pas réussit à tirer veritablement profit de cette crise. Comme d'habitude, le PS a reussit à creer un ensemble de refus au CPE, mais sans degager d'individualité. Les seules qui ont surgits grâce à cette crises sont des personnages syndicaux. Bruno Julliard (UNEF) en particulier a riré son épingle du jeu, de la même façon de Julie Coudry (Cé), Karl Stoeckel (UNL) ou, mais avec moins d'importance, Tristan Rouquier (FIDL).

Il est à cette heure-ci difficile de répondre clairement à cette question, mais il est clair selon moi que les vainqueurs sont les leaders syndicaux qui se sont fait connaître du grand public, et un Nicolas Sarkozy qui a limité la casse.


Et vous, qu'en pensez-vous ?
 
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