Qui sème la misère récolte la colère !
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Sylvain
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   Posté le 22-11-2005 à 22:59:28   Voir le profil de Sylvain (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Sylvain   



LES SALARIÉ(E)S SOUTIENNENT LES SYNDICATS

Comme tous les matins depuis plus de 40 jours, les traminots ont décidé de reconduire la grève. Mais ils ont prouvé qu’ils ont aussi le soutien de la majorité des salarié(e)s qui se sont prononcé avec un vote à bulletin secret en faveur de la proposition des syndicats, une gestion du tram 100% RTM avec une assistance technique. Reste qu’après une nouvelle journée de discussions, rien n’a vraiment avancé entre direction et syndicats.

Un vote majoritaire massif qui pour les syndicats va peser dans la balance. Sur 2008 agents présents (exceptés les malades, les congés annuels et RTT... Même taux de participation qu’aux élections professionnelles) :

1585 se sont exprimés hier en faveur de la proposition des organisations syndicales : « une gestion du tramway 100% RTM » tout en recourant à un « contrat d’assistance technique » avec une entreprise privée dans une durée limitée.

Par exemple, au siège de la RTM, sur 120 inscrits et 90 votants, 71 ont dit oui, 14 contre Au dépôt de la Rose, sur 548 votants, le oui a recueilli 515 voix, le non 9.

Pourtant lorsque le préfet avait souhaité que la direction organise un vote à bulletin secret au sein de la Régie, celle-ci avait estimé qu’une telle procédure n’était pas opportune malgré l’agrément des syndicats... « On est loin des soi-disant 200 énergumènes qui terrorisaient les non-grévistes, ce vote ne fait que renforcer notre détermination », se félicite Patrick Parra de la CFDT. « Ce résultat prouve bien que la direction est seule dans sa position de partenariat avec Connex, que ce que l’on propose n’est pas ridicule », estime Alain Vercellone, délégué CGT. « C’est un signe fort, et tout çà dans l’unité syndicale », s’est réjoui Alain Réquéna de FO. « Autant dire que c’est appréciable au bout de 40 jours de grève et je souhaite que la direction prenne ce vote en considération, se remette en question », espère Roger Annunziata de l’UNSA.

Car question négociations, rien n’a abouti.

Le plan d’entreprise toujours en discussion

Direction, organisations syndicales et représentant de la communauté urbaine se sont de nouveau rencontrés hier sur la base d’un nouveau document élaboré dans la nuit par les syndicats ; une synthèse de « 30 heures de discussions » et du dernier préavis de grève. Si la reprise « du dialogue social » semble acquise par les deux parties, les débats concernant le plan d’entreprise n’ont toujours pas débouché sur un accord dûment amendé.

« Nous avons beaucoup parlé de délégation de service public (DSP), de tramway mais nous voulons des garanties », explique Alain Réquéna. « On tourne toujours autour de ces fameux 15% d’économie nécessaire pour s’aligner sur les autres réseaux de France mais que ce soit en terme de vitesse commerciale ou de fraude, on en revient toujours aux moyens que nous donneront les politiques », précise ce dernier.

« Le tout est de savoir si ce plan se base sur les réels besoins de l’entreprise ou les problèmes financiers de la communauté Urbaine », résume Louis Iorio de l’Ugict-CGT. Pour l’UNSA, « la marge de manœuvre est étroite » et le tram reste un point essentiel. « Si le tramway était géré par la RTM, nous pourrions réinvestir dans le reste du réseau », souligne Roger Annunciata.

MPM reste ferme sur sa position

Reste que si la candidature RTM /Connex devait rester unique pour la DSP, cela permettrait selon les syndicats, de déclarer la consultation « infructueuse ». Et de recourir à la proposition votée hier par les salarié(e)s. « La balle est dans le camp de ceux qui ont les moyens politiques de prendre des décisions », a déclaré hier Charles Andréani, secrétaire CGT du CE.

Mais les traminots doivent composer avec une communauté urbaine autoritaire, dont les déclarations n’ont pas varié d’un iota en 40 jours de conflit. MPM a réaffirmé hier que « les modalités de gestion du tramway relevaient de sa seule compétence et non de celle de la « RTM », en rappelant que « toute intervention des syndicats sur ce point ne respecterait pas l’arrêt du TGI de Marseille en date du 4 novembre dernier ».

Les négociations doivent reprendre ce matin 19 novembre à 9h.

Mireille Roubaud La marseillaise

LE NÉCESSAIRE DÉBAT SUR LA POLITIQUE DES TRANSPORTS URBAINS

Dans une ville étouffée par la circulation automobile, la question des transports publics revêt une importance majeure. Le futur tramway réclame donc un débat sur l’ensemble des communes de la communauté urbaine.

Le choix d’une Régie publique ou d’une délégation de service public, ce montage (alliance Connex/RTM), aura des conséquences directes pour les usagers. Rien ne garantit en effet que demain les voyageurs continueront à payer 1,60€ leur ticket de transport. L’exemple de GDF prouve qu’une privatisation s’accompagne le plus souvent d’une augmentation des tarifs. Seuls les secteurs hautement concurrentiels, comme la téléphonie, ont conduit à une baisse des tarifs, mais au détriment de la qualité de service ; Car l’entreprise privée, qui n’a pas de vocation philanthropique, va chercher à optimiser et à maximiser son profit.

/...Comment miser sur un développement durable dans une agglomération dont les besoins se font de plus en plus pressants, voire même exigeants et que le marché des transports va devenir exponentiel dans les années à venir ? Pourquoi y aurait-il intérêt à privatiser une partie du service public ?

POURQUOI PRIVATISER ?

Selon un rapport de la cour des comptes, le marché des transports publics de voyageurs peut être estimé à 20 milliards d’euros, dont plus de 11 milliards dans les transports urbains. Un marché juteux sur lequel s’est déjà positionné les principaux opérateurs français des transports urbains et routiers de voyageurs. Ils sont trois aujourd’hui à se partager la part du gâteau : Kéolis, Connex et Transdev.

Lorsque le président de la communauté urbaine dit qu’il ne veut pas privatiser, on peut en accepter l’augure. Mais comment ne pas s’interroger sur la finalité d’une alliance entre la RTM et la Connex.

D’ailleurs, les Marseillais ne comprendraient pas POURQUOI L’ARGENT PUBLIC, C’EST-A-DIRE LEURS IMPÔTS, SERVIRAIT À FINANCER LA CONSTRUCTION D’UN RÉSEAU POUR LE COMPTE D’UNE ENTREPRISE PRIVÉE.

Connex met un pied dans la ville pour étendre ses ramifications sur d’autres secteurs d’activité. C’est donc bien une bataille d’intérêts qui se joue sur la ville à travers le conflit de la RTM. Il s’agit aussi d’une formidable bataille pour la défense du service public garant des droits des citoyens que livrent depuis 40 jours les traminots marseillais.

Catherine Walgenwitz La marseillaise

PERTE : 3,5 Millions d’euros La faute à GAUDIN, MUSELIER et toute la racaille UMP.

Selon Marc Girardot, directeur générale, la RTM a perdu 3,5 millions d’euros du 4 octobre au 4 novembre. La perte de recettes commerciales s’élève à 8,5 millions d’euros, auxquels s’ajoutent 400 000 euros de dédommagement pour la clientèle abonnée.

La Régie a réalisé en revanche 5,4 millions d’euros d’économie, avec les retenues de salaires et les économies de gasoil (900 000 euros).

La grande majorité des salarié(e)s de la RTM ont voté POUR la proposition raisonnable des syndicats. La direction ainsi que les élus UMP, GAUDIN et MUSELIER en tête, choisissent maintenant un bras de fer contre l’ENSEMBLE du personnel de la Régie.

Ils comptent les affamer en laissant perdurer ce conflit, les affaiblir et ainsi les acculer à courber l’échine. Nous nous devons de les soutenir financièrement afin que ces mafieux affameurs se heurtent à une résistance inébranlable. La réussite de nos camarades de la RTM entraînera la réalité que « cela est possible ».

AIDONS NOS AMI(E)S DE LA RTM AVEC NOTRE PARTICIPATION FINANÇIÈRE À RÉSISTER ET À GAGNER.

La solidarité officielle est maintenant bien en place et bien organisée.

Adressez vos chèques de participation financière à :

à l’ordre de l’UD CGT 13. "Solidarité RTM"

Adresse :

UD CGT 13,
23 boulevard Charles Nedelec,
13331 Marseille cedex 3


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Sylvain
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   Posté le 23-11-2005 à 14:09:33   Voir le profil de Sylvain (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Sylvain   

Proposition des organisations syndicales de la RTM :

"Une gestion du tramway 100% RTM" tout en recourant à un "contrat d’assistance technique" avec une entreprise privée dans une durée limitée.

Le vote a été majoritaire et massif, sur 2008 agents présents : 1585 se sont exprimés hier en faveur de la proposition.

Au siège de la RTM, sur 120 inscrits et 90 votants, 71 ont dit oui, 14 contre.

Au dépôt de la Rose (majorité FO), sur 548 votants, le oui a recueilli 515 voix, le non 9.

VOILÀ CE QUI S’APPELLE UN SOUTIEN MASSIF AUX SYNDICATS, UNE MAJORITÉ DES SALARIÉ(E)S QUI S’EST PRONONCÉ AVEC UN VOTE À BULLETIN SECRET EN FAVEUR DE LA PROPOSITION DES SYNDICATS !

VOILÀ LE MANDAT QUE CES SALARIÉ(E)S ONT CONFIÉ AUX ORGANISATIONS SYNDICALES !

ET

VOILÀ CE QUE FO ET l’UNSA ONT TRAHI !

RIEN NE PEUT ÊTRE PIRE QUE LA TRAHISON DE LA CONFIANCE !

COMMENT DES SYNDICATS TELS QUE FO ET l’UNSA PEUVENT-ILS PERDURER ?

ILS DOIVENT ÊTRE BANNIS DES ENTREPRISES !

HONTE À EUX !

Pour rappel, les dernières déclarations des ces pourris juste après le vote de vendredi :

Alain Réquéna de FO « C’est un signe fort, et tout çà dans l’unité syndicale », s’était-il réjouit !

Roger Annunziata de l’UNSA « Autant dire que c’est appréciable au bout de 40 jours de grève et je souhaite que la direction prenne ce vote en considération, se remette en question » et d’enchaîner « la marge de manœuvre est étroite » et le tram reste un point essentiel. « Si le tramway était géré par la RTM, nous pourrions réinvestir dans le reste du réseau » !

Alors que la communauté urbaine autoritaire, dont les déclarations n’avaient pas varié d’un iota en 40 jours de conflit. MPM a réaffirmé que « les modalités de gestion du tramway relevaient de sa seule compétence et non de celle de la « RTM », en rappelant que « toute intervention des syndicats sur ce point ne respecterait pas l’arrêt du TGI de Marseille en date du 4 novembre dernier ».

Comment ce fait-il que vendredi soir ces deux syndicats (si nous pouvons les appeler encore ainsi) faisaient de telles déclarations, et le samedi soir après une réunion avec la direction, et après une visite...d’un confédéral parisien FO, pouvaient-il tourner le dos à leur déclaration ? Y avait-il eu des avancées ? La proposition des syndicats avalisée par LA MAJORITÉ des salarié(e)s avait-elle été honorée par la direction ?

NON !

RIEN DU TOUT !

Au dépôt de la Rose qui avait voté presque à 95% pour cette proposition, Comment le syndicat FO a réussi à inverser dans la même proportion pour la reprise du travail. La machination orchestrée par Gaudin a fonctionné. FO et l’UNSA se sont fourvoyées.

J’en appelle à tous les salarié(e)s de toute la France, dans toutes les entreprises à boycotter ces syndicat FO et UNSA et leurs dirigeants confédéraux, fédéraux, départementaux, locaux.

Ils brisent toutes les grèves depuis des années,

Ils détruisent toute concrétisation des luttes,

Ils font souffrir les salarié(e)s qu’ils sont censés défendre,

Ils disent et se contredisent,

Ils finalisent ce pour quoi ils n’ont pas été mandatés,

Ils s’accoquinent avec le patronat-les directions-les élus qui pressurent les salarié(e)s,

Et je répète ILS TRAHISSENT LA CONFIANCE DES SALARIÉS !

Qu’a proposé Jean Claude Mailly ? Qu’il était temps maintenant de créer un mouvement interprofessionnel ?

La seule chose que je lui propose, c’est de fermer sa BOUCHE, LUI et TOUS SES LIEUTENANTS !

Le mouvement interprofessionnel se fera sans lui, IL EST INUTILE, LUI ET SON SYNDICAT PATRONAL dans lequel il est lui-même le patron !

QUEL CONTRASTE AVEC LA VAILLANCE ET LA COMBATIVITÉ DES TRAMINOTS QUE J’AI RENCONTRÉ CE MATIN 22 NOVEMBRE AU DÉPÔT DE LA CAPELETTE ET QUI VONT CONTINUER LEUR COMBAT !

Chers ami(e)s les traminots marseillais ont besoin de nous aujourd’hui plus qu’hier. Même devant la forfaiture de FO et l’UNSA, ils ne commentent pas la trahison, ils ont décidé de continuer avec les autres syndicats CGT, CFDT, CFDT, SUP solidaire pour obtenir la revendication qui sauvera l’entreprise et nous assurera des transports urbains de qualité, avec desserte totale de la ville et ses environs, à des prix publics.

Adressez vos chèques de participation financière à :

À l’ordre de l’UD CGT 13. "Solidarité RTM"

Adresse :

UD CGT 13,
23 boulevard Charles Nedelec,
13331 Marseille cedex 3


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   Posté le 23-11-2005 à 21:24:01   Voir le profil de Sylvain (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Sylvain   

Les Traminots, en assemblée générale ce matin mercredi 23 novembre, ont reconduit la grève, malgré la trahison des dirigeants de deux syndicats FO et UNSA

Chapeau bas, les Camarades !





FO et Unsa ont trahi le 19 novembre le mandat donné par les salariés vendredi 18 novembre "une gestion du tramway 100% RTM" tout en recourant à un "contrat d’assistance technique" avec une entreprise privée dans une durée limitée.

Faut-il s’étonner de cette trahison ?

Ne faut-il pas plutôt s’étonner que les dirigeants locaux de ces deux syndicats aient mené la grève aussi longtemps ? Les Traminots ont du mettre la pression !

Et le communiqué de la commission exécutive confédérale de FO, envoyé le 18 novembre (jour du vote des salariés de la RTM) vaut son pesant de cacahuètes !

extrait : La Commission Exécutive s’inquiète fortement de la tendance à voir s’éterniser certains conflits (ex : RTM) démontrant de la part des employeurs publics ou privés un refus de la négociation ou une tendance dangereuse à jouer le pourrissement, source d’effets boomerangs. La Commission Exécutive soutient tous ses syndicats et fédérations engagés dans des actions. Au plan interprofessionnel, l’absence de prise en compte des revendications nécessite pour Force Ouvrière une réponse à la hauteur, ce qui exclut des actions saute-mouton ou des escarmouches.
Pour Force Ouvrière une action coordonnée pour une grève interprofessionnelle est nécessaire ; elle la propose aux autres confédérations syndicales. (ce dernier paragraphe m’a bien fait rire !)

Une question à se poser : quel est le prix de la trahison ? Pourquoi est-ce qu’un confédéral FO est-il descendu à Marseille vendredi ? Pourquoi dès samedi 19 novembre savait-on que FO allait abandonner la revendication votée par les salariés ? Quand on connaît un peu les excellentes relations entre FO et la municipalité ( hier Deferre, aujourd’hui Gaudin ), on aimerait savoir : quel est le "marché" réel qui a été passé avec Gaudin , Muselier, et autres Union des Magouilleurs et Profiteurs ?

UNSA étant un erzatz de FO (souvenez vous, ce sont d’anciens FO, qui l’ont quitté quand Blondel est devenu Secrétaire Général au lieu de Mairé, ou d’anciens syndicats « jaunes »), encore plus mou, il était normal qu’ils suivent ....

Ceci dit, on ne peut pas en vouloir aux simples syndiqués FO ( et salariés du dépôt de la Rose, où FO, majoritaire, a appelé à la reprise qui ont donc voté lundi à 70% pour « la fin de partie ») de la RTM : effectivement, une grève c’est dur financièrement ! La trahison, même s’ils y participent, ils n’en sont pas les premiers responsables. Mais ils ne doivent pas être bien fiers d’abandonner leurs collègues...

L’intersyndicale continue donc à 6 au lieu de 8 syndicats. Ci-après le communiqué de l’UD des Bouches du Rhone


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extrait du communique de l’UD
Au bout de 45 jours de grève, la dynamique unitaire est rompue. « L’accord » séparé de FO et UNSA, sans aucune consultation de leurs bases respectives a tout de même eu l’effet escompté : une baisse du nombre de grévistes dans le « mouvement » (bus + métro). On est passé de 85 % de grévistes à un taux qui varie entre 50 et 60 %.

Cette défection syndicale est intervenue :

48 heures après le vote écrasant à bulletins secrets des personnels grévistes et non grévistes (le vendredi 18 novembre) en faveur des propositions de l’intersyndicale (y compris FO et UNSA) à propos de la gestion et de l’exploitation du futur tramway Marseillais (dans le cadre d’une participation au scrutin équivalente aux élections professionnelles, 94 % des votants ont voté pour la proposition de l’intersyndicale).

Après deux jours de « négociations » en présence du directeur de la RTM et du directeur de la CUM, qui n’ont donné aucune garantie :

Ni sur le retrait de la procédure de DSP (délégation de service public) en cas d’appel d’offres déclaré infructueux.
Ni sur l’appartenance à l’entreprise RTM des futurs conducteurs du tramway.

Après l’annonce de la CUM de Toulouse du passage d’une entreprise privée de transports (CONNEX) à un retour en REGIE PUBLIQUE ! Ceci, aux dires des élus de la CUM de Toulouse, pour une meilleure gestion, une plus grande transparence et un meilleur coût !

Pire ! Les conditions de reprise (jours de grèves pris en compte ou échelonnés) entérineraient un véritable « apartheid » social entre les grévistes qui reprendraient le travail à l’appel de FO et UNSA et ceux qui reprendraient ultérieurement !

Quelles que soient les formes que pourrait prendre la lutte dans les jours qui viennent, les traminots ne peuvent accepter cette infamie sociale et syndicale.

Une rencontre est prévue mercredi 23 novembre 2005 à 15 heures avec la direction, et une manifestation jeudi matin devant le siège de la RTM si un accord qui respecte les traminots n’est pas trouvé.


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(suite de mon message)

Il faut continuer à soutenir les grévistes de la RTM, financièrement et politiquement !

Adressez vos messages de soutien à l’UD CGT 13, mail ud-cgt-13@wanadoo.fr site de l’UD http://www.udcgt13.fr/

Les paroles et soutiens écrits, s’ils sont indispensables, ne remplissent pas la marmite.
Les camarades ont aussi besoin urgent de la solidarité financière. Organisez des collectes, dans votre boite, dans la famille, auprès des amis...

Les camarades qui font grève depuis 45 jours et qui continuent à se battre doivent pouvoir malgré les difficultés financières, manger à leur faim, en pas priver les gosses ; c’est bien pour cela que les militants CGT s’organisent pour soutenir financièrement les grévistes : ça s’appelle tout simplement la Solidarité Ouvrière.

Adressez les chèques à l’ordre de
UD CGT 13 , indiquez "Solidarité RTM"
Adresse :
UD CGT 13,
23 boulevard Charles Nedelec,
13331 Marseille cedex 3

SOLIDARITE OUVRIERE !
Patrice Bardet, délégué syndical Ufict-CGT CRAM Nord Picardie, patrice_bardet@yahoo.fr


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Force Ouvrière et les accointances avec le Maire de Marseille
Les faveurs de la mairie pour FO Dans les emplois municipaux, c’est Force ouvrière (FO) qui se trouve largement prédominante. Elle peut notamment se targuer de représenter plus de la moitié des syndiqués parmi les deux plus gros employeurs de la ville : les hôpitaux (16 000 employés) et la mairie (13 500, dont plus de 7 000 adhérents FO).

Une domination qui, là encore, est le fruit de l’Histoire : « Dans les années 1950, Gaston Defferre a noué une alliance avec Force ouvrière pour faire pièce à l’hégémonie de la CGT », explique l’anthropologue Michel Péraldi, coauteur avec le journaliste Michel Samson d’un passionnant ouvrage sur les mondes politiques marseillais (1). Cet accord permet aux employés encartés FO d’être avantagés au niveau tant de l’embauche que des différentes promotions. En échange, le syndicat est tenu de soutenir discrètement le maire et d’assurer la paix sociale au sein de l’administration municipale.

L’accord sera reconduit par les deux édiles qui ont succédé à Defferre : Robert Vigouroux, mais aussi Jean-Claude Gaudin, qui, en 1995, est même élu avec sur sa liste François Moscati, ancien secrétaire général de FO-Municipaux, et toujours adjoint au maire. Comme ses prédécesseurs, Jean-Claude Gaudin ne reçoit jamais officiellement la CGT et la CFDT dans son bureau, réservant les annonces favorables aux délégués FO

(1) Gouverner Marseille, par Michel Péraldi et Michel Samson (La Découverte).


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