| | | | | Sylvain | 222 messages postés |
| Posté le 27-11-2005 à 00:53:48
| À urgence sociale, Nicolas Sarkozy répond par expulsion. Lors de la séance de questions d'actualité, hier, à l'Assemblée nationale, le ministre d'État a annoncé qu'il avait demandé aux préfets d'expulser tous les étrangers condamnés dans le cadre des violences urbaines, « y compris » les titulaires d'un titre de séjour. Cent vingt personnes se trouveraient dans ce cas de figure, pas tous en situation irrégulière (sur les 1 800 personnes interpellées), a déclaré Nicolas Sarkozy, pourtant à l'origine d'une loi contre la double peine en 2003. En bref, pas de prison, direct dans l'avion. Concernant les titulaires d'un titre de séjour, leur expulsion n'est possible que s'ils ont été déclarés coupables de troubles à l'ordre public. « Cette décision s'inscrit dans la logique gouvernementale d'instauration d'un droit d'exception », fustige Hélène Franco, vice-présidente du Syndicat de la magistrature. La juge pour enfants au tribunal de Bobigny s'oppose au recours de la loi de 1955, « absolument injustifiée ». Même condamnation ferme du Parti communiste, qui accuse le ministre de jouer les « boutefeux » et le gouvernement de franchir le cap séparant l'« état d'urgence » de l'« état d'exception », « quitte à bafouer l'état de droit ». Cette décision « instaure un régime autoritaire qui rappelle les heures sombres de l'histoire de France », insiste le PCF.
-------------------- Sylvain, Administrateur |
| thomasm | | 206 messages postés |
| Posté le 28-11-2005 à 21:43:08
| A la question : "Comment expulser le plus d'immigrés possibles, même lorsqu'ils sont en situation reguliere ?", le gouvernement a, une fois de plus, trouvé la reponse. Ce ne serait pas un certain Jean-Marie Le Pen qui leur aurait soufflé, par hasard ? C'est quand même le refus d'integration des 1ere, 2eme ou 3eme générations, de tous ceux qui ont des ressemblances avec des arabes, etc..., qui a provoqué ces emeutes; c'est quand même le comble. On donne une baffe à la France et elle tend l'autre joue.
-------------------- "Il faut avoir vécu dans cet isoloir qu'on appelle Assemblée nationale, pour concevoir comment les hommes qui ignorent le plus complètement l'état d'un pays sont presque toujours ceux qui le représentent." Pierre-Joseph Proudhon |
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